On me demande souvent « comment se déroule une séance »… Tout dépendra de votre demande, comme de votre personnalité. Après, disposant d’un certain nombre d’outils, deux séances consécutives peuvent ne pas se ressembler du tout ! Tout dépendra de votre objectif global et de votre demande du moment. Quand il parvient à répondre convenablement à tous ces paramètres, le coaching devient alors un art…
En quelques mots : le tout se partage pour l’essentiel entre écoute, dialogue, temps de questions-réponses introspectifs, temps didactiques (au début), exercices pratiques issus du coaching, inspirés de la méditation, exercices de Programmation Neuro-Linguistique lorsqu’il s’agit de débloquer des freins, se connecter à une ressource ou la renforcer, etc.
Il y a plusieurs constantes :
– La première séance sera assurément l’occasion d’une anamnèse (écoute du client, identification de sa demande) et de la définition d’un objectif de travail. Parce que celui qui ne sait pas où il va ne peut aller nulle part ! Cet objectif permettra d’établir au fil des séances si le coaching avance convenablement et dans le bon sens. C’est lorsque l’objectif sera atteint qu’il sera possible de faire un bilan et de nous dire au revoir. Ce qui fera l’objet d’une séance finale. A moins que vous ne déterminiez un nouvel objectif pour lequel vous souhaitez être accompagné ?
– Pour vous aider à répondre à un problème, le rôle du coach est de pratiquer la maïeutique, autrement dit de poser des questions « accouchantes », toujours avec bienveillance et sans jugement. Son but est de vous amener à « mettre de la conscience » sur certains processus qui peuvent vous interroger ou être plus ou moins conscients. Il n’y a pas nécessairement de bonne réponse à chaque question. Et votre réponse du moment pourra évoluer ensuite. Le coaching étant un outil de développement personnel, attendez-vous à devoir aller chercher les réponses au fond de vous. La question des questions demeure assurément « que voulez-vous pour vous ? »
– Comparativement à certaines formes de thérapie, le coaching présente l’avantage d’être « dynamique ». Le client ne vient pas juste en séance pour « vider son sac » à un praticien taciturne et rêvassant. Le client peut faire à chaque début de séance un état des lieux, évoquer ce qui lui éventuellement souci, ce qui sera l’occasion d’identifier l’objectif de travail de la séance. Et c’est selon cet objectif que les outils varieront. Vous m’entendrez alors souvent dire « que voulez-vous mettre à la place ? ». (Et la séance sera vraisemblablement dédiée à cela).
– Lors des premières séances, je prends souvent le temps de procéder à quelques temps didactiques. Une importante partie du travail se basant sur l’écoute du corps et des émotions qui vous traversent, un temps d’explication y est nécessairement dédié. Surtout pour ceux qui sont fâchés avec elles. Si c’est votre cas, rassurez-vous, c’est aussi celui de la grande majorité d’entre nous. Et je suis passé par là ! Une bonne compréhension du champ de l’intelligence émotionnelle est nécessaire pour avancer harmonieusement. Et nous avons tous tant négligé ce point qu’il faut parfois un peu de temps pour bien en intégrer tous les aspects !
– De même, il vous sera proposé un explicatif des outils utilisés ou de certaines notions s’ils apparaissent en chemin. Il s’agira ici aussi de mettre de la conscience sur les processus. Attention, Ce n’est pas parce que vous aurez compris « avec votre tête » la mécanique décrite que vous irez mieux. Ce sera un bon début, cela y contribuera, mais il s’agira de « l’intégrer », le comprendre « avec votre corps », que cela vous vienne naturellement. Et pour cela, pratiques, exercices, quelques efforts et un peu de temps seront nécessaires.
– Si jamais, dans un souci d’efficacité, il m’arrive de vous délivrer ce qui peut s’apparenter à des « conseils », ce qui pourrait à bien y regarder outrepasser le rôle et la déontologie du coach, vous êtes en droit de ne pas l’accepter. Laissez-vous sentir si ce conseil peut être bon pour vous. Parce qu’il vous faudra sûrement sortir de votre zone de confort, peut-être tester, expérimenter, mais à aucun moment il ne vous est demandé de mettre votre jugement de côté. Ne pas être en accord est sain et vous pourrez toujours le signaler. Réalisez toutefois que parfois, il sera difficile d’obtenir des résultats différents si quelque chose ne change pas. Il est vrai que le changement peut faire peur. Mon rôle est de vous épauler, vous accompagner pour dépasser cette peur tout en respectant votre écologie, vos valeurs. Celle-ci n’est d’ailleurs le plus souvent qu’une chimère, une croyance dans un recoin de votre esprit, un « tigre de papier »…
– Enfin, j’utilise régulièrement les concepts et outils de la Programmation Neuro-Linguistique. L’un de ses principes de base se résume ainsi : « Le cerveau gère de la même manière le réel et l’imaginaire », ce qu’on peut rapprocher du principe du simulateur de vol. Cette façon de faire vous permettra de dénouer les plus gros noeuds et de mettre en place les alternatives que vous aurez choisies.
Bonnes séances !